Je connais trois Mireille. Darc. Mathieu. Et Calmel. La première, inoubliable dans cette robe noire dont l’échancrure dans le dos, révélait deux fesses pommelées, accueillantes. La deuxième, dont la frange immuable plaisait (surtout au Japon) ainsi que son histoire triste de « mes très nombreux frères et sœurs que je m’occupe ». Et la troisième avec ses mots, ses livres à succès et son immense gentillesse.
J’ai rencontré Mireille Calmel au salon du Livre de Nice il y a deux ans et l’incroyable dévotion de ses lecteurs m’a donné envie de découvrir ses histoires. Le Bal des Louves (tome 1 et 2, oui). Lady Pirate (tome 1 et 2, oui, oui ; au fait, fais-toi du mouron, Angélique). Et il m’est apparu qu’au-delà de l’aspect roman historique, Mireille sondait les douleurs des femmes. Explorait leurs failles. Découvrait leurs forces. Et nous en livrait quelques unes, écorchées et inoubliables.
La voilà aujourd’hui qui nous présente sa Marquise de Sade. Un épatant roman (historique) épistolaire sur le désir, l’amour et le cul ; avec des jardins, des buissons, des boutons ; avec une immense euphorie qui me laisse penser que Mireille n’a pas fini de nous régaler.
Mireille Darc. Le grand blond avec une chaussure noire (1972). Réal : Yves Robert.
Mireille Mathieu. Disque d’or (1973). Polydor.
Mireille Calmel. La Marquise de Sade (2014). Editions XO. Par contre, pour « la bogue de châtaigne aux épines coupées court et enveloppée de cire », je crains que vous ne deviez la réaliser vous-même. Prix Coeur de France 2015.