Ce qu’il y a d’épatant avec un livre de Marc, c’est qu’on ne sait jamais à l’avance où il va nous emmener – chacun d’eux est comme un billet d’avion dont on ne connaîtrait pas la destination. Une fois 1, c’est sur le Mont Blanc, dans une intrigue à la Michael Crichton, un polar géopolitique brillant. Une autre fois 2, c’est une plongée dans l’Amérique gauchiste qui n’aime pas qu’on évoque ses démons. Une autre encore 3, c’est dans une amusante satire (d’après moi) de lui-même et dans laquelle j’ai trouvé les plus belles pages sur le pouvoir de l’écriture. Aujourd’hui, c’est de nouveau à New York où il vit qu’il nous transporte, dans une comédie typiquement newyorkaise qui redonne tout son sens au mot charmant : qui a du charme, qui plaît extrêmement, qui exerce un attrait puissant sur les sens, l’affectivité ou l’esprit.
Avec Une fille comme elle 4, Marc nous fait replonger dans les merveilleuses comédies que l’on dévorait (et dévore toujours) à Noël, celles de Lubitsch, de Leo McCarey, de Mankiewicz, de Capra, Gary Marshall, Nora Ephron et tant d’autres. Une histoire très bien troussée, bien moins légère qu’il n’y paraît (ce qui d’ailleurs est la meilleure recette des comédies justement) et qui fait se croiser un indien pressé et une fille dans un fauteuil. Mais chut.
Ouvrez le livre, montez à bord de l’ascenseur de Deepak, il vous emmènera bien plus loin que ses huit étages.
1. Un sentiment plus fort que la peur. Éditions Robert Laffont/Versilio (2013) puis Pocket (2014).
2. Une autre idée du bonheur. Éditions Robert Laffont/Versilio (2014) puis Pocket (2015).
3. Elle et Lui. Éditions Robert Laffont/Versilio (2015) puis Pocket (2016).
4. Une fille comme elle. Éditions Robert Laffont/Versilio. En librairie depuis le 22 mai 2018.