Voici un roman* étonnant. Déroutant. Amusant. Enchantant. Riant. Déconnant. Insolent.
L’histoire du petit Jeanyf, quatorze ans, qui court après l’absence de sa mère, Yvette, dont le mari, donc son papa, Pierryf, peint le visage sur tout –comme quand les Anglais font des assiettes, des mugs, des t-shirt, des casquettes, des abats jours, etc, avec la tête d’Elizabeth– ou le sculpte dans du buis. Jeanyf qui court comme un lièvre dans la forêt. Comme un fou derrière un ballon. Qui court pour ne pas tomber. Qui court après la belle Bessie, quatorze ans aussi, qui confond aimer et faire mal. Qui court de surprises en surprises depuis que les nouveaux voisins ont fait, dans ce trou du cul du monde, un drôle de Club (les concombres d’ailleurs, et les pieds de chaises, et les battes de baseball et autres grosses carottes sont en rupture de stock dans le village).
L’histoire d’un petit (1,40m) gamin, qui se demande s’il n’est pas ric-rac pour la vie, mais dont le cœur immense apporte la plus surprenante des réponses.
*Ric-Rac, Arnaud Le Guilcher, éditions Robert Laffont. En librairie.