Il y a vingt ans paraissait chez Plon « Le grand silence », le dernier livre de Loup Durand, un temps présenté par Bernard Pivot comme étant le nègre de Paul Sulitzer (qui rime, en vain avec Pulitzer). L’histoire de Saorge, qui possède un don épouvantable, celui de lire dans l’esprit des animaux et d’entendre nos pensées (hum, hum). Sa tête alors « encombrée de souvenirs encombrants » comme disait Jean Rochefort dans le « Mari de la Coiffeuse », il fuit le bruit, le monde, se réfugie dans le Grand Blanc. Là où tout est silence. Commence alors l’un des plus grand thriller écologique qu’il m’ait été donné de lire. Le Point l’avait qualifié de livre splendide et Jours de France de chef-d’œuvre. Ce qu’il y a de bien, vingt ans après, c’est qu’une très grande histoire reste une très grande histoire.
C’est un livre rare (dommage). On en trouve 2 sur fnac.com, 1 sur Price Minister, quelques-uns sur Amazon et plein, j’espère, chez votre libraire.