Comme celle-ci l’an dernier à la Foire du Livre de Paris.
À l’issue d’une autre rencontre publique animée par Mohammed Aïssaoui, voilà que je fus abordé par une femme qui venait d’écrire un roman et me demandait si je voulais bien le lire.
Bien sûr, répondis-je.
Je reçus son manuscrit à New York, quelques semaines plus tard. Il était fort épais et son titre m’inquiétait un peu. Je le mis donc sur ma pile — pour plus tard. Et plus tard, justement, elle me demanda par mail si j’avais eu le temps d’y jeter un œil.
Bien joué.
Je me mis donc sans tarder à sa lecture et, dès les première pages, fus happé, séduit, envouté même, par son écriture brillante, lumineuse, poétique et parfaite. Tout autant que par son histoire.
Celle d’une femme qui cherche à se retrouver après les bousculades d’un père, les errances d’une famille, les tourbillons d’une vie ; une femme qui décide enfin de s’aimer car il n’y a qu’en s’aimant que l’on peut aimer le monde.
Et être aimée à son tour.
Le Tube de Coolidge* est un premier roman d’une très grande beauté ; immense, comme le talent de son auteur.
Quel bonheur, dix-huit mois plus tard de le savoir là. Vivant. Un cœur qui bat à portée de main.
*Le tube de Coolidge, de Sonia Hanihina, chez JC Lattès. En librairie le 21 août 2024.