Me voici exaucé.
Emmanuel Venet, avec les mots précis d’une poésie simple, mais trempés dans l’encre oulipienne, aligne 480 désirs*, comme Georges Pérec et avant lui Joe Brainard épinglaient leurs souvenirs. Ce chapelet, emperlé de regrets, possède la belle mélancolie des choses qui disparaissent après nous avoir changé à jamais sans que nous ne nous en soyons tout à fait rendu compte. C’est là tout le charme de ce petit livre.
*J’aurais tant aimé, de Emmanuel Venet. Éditions Lattès. En librairie depuis le 7 février 2018.