Premier roman. Tout commence par le Prix Nouveau Talent, créé par la Fondation Bouygues. On donne un thème. Les nouveaux talents écrivent un roman. Le lauréat est publié chez Lattès. Le thème, l’année dernière, était une phrase de Pagnol : Tout le monde pensait que c’était impossible. Un imbécile est venu qui ne le savait pas, et qui l’a fait.
L’imbécile en question, c’est Thibault, trente-quatre ans, qui, alors qu’il vient visiter son assassin de frère à l’hôpital (ivre, il a écrasé deux gamines), se trompe de chambre et entre dans celle d’Elsa, trente ans, elle-même dans un méchant coma depuis qu’elle a dévissé lors d’une escalade en montagne. Elsa entend tout mais personne ne le sait. Thibault lui parle mais personne ne le sait. Les deux tombent amoureux. Et Elsa va être débranchée. Mais l’amour, on le sait tous, ouvre les yeux.
Clélie Avit débarque avec un « roman-phénomène » dont le premier épisode fut des ventes historiques (sic) à Francfort, puis un formidable succès en France. Son arrivée, sa belle histoire, me rappellent celles, tout aussi épatantes, de Guillaume Musso, avec Et après… et de Marc Lévy avec Et si c’était vrai ? On ne peut que lui souhaiter la fabuleuse carrière de ses deux aînés.
*Je suis là, de Clélie Avit. Éditons Lattès. Prix Nouveau Talent 2015 et 10.000 euros de dotation (dixit le site dédié) – nets d’impôt. En librairie depuis le 25 mai 2015, et bientôt partout dans le monde.