Voici la dernière saison d’Aliénor*. « Saison », oui, comme pour une série télé. Parce que ce chant du cygne arthurien n’a rien à envier aux séries en vogue comme Games of Thrones (par exemple).
Voici 489 pages furieuses comme un cheval au galop, où l’on croise des nains, des fées, des licornes, des traîtres, des héros, des lâches, de la magie, de la désespérance humaine, Caliburnus, Durandal et Marmiadoise – les trois épées mythiques –, Richard Cœur de Lion (non, non, pas le camembert dont j’avais, à l’époque, fait le lancement publicitaire) ; on y croise Aliénor, Saladin, Merlin, tant d’autres choses, tant d’autres personnes qui font de ce livre une flamboyante épopée sur le plus terrifiant des poisons.
La haine.
Mireille est une femme qui ne s’écrit pas dans ses livres. C’est quelque chose qu’elle refuse, qu’elle ne peut pas même envisager. Mais je sais, pour la connaître depuis plus de deux ans maintenant, qu’il y a toujours des bribes d’elle dans ses romans. Avec celui-ci, elle nous dresse le beau portrait d’une femme entière, sincère : une maman qui met l’amour de sa famille au panthéon du cœur. Et là, elle parle d’elle.
*Aliénor, Un dernier baiser avant le silence, de Mireille Calmel. Editions XO. En librairie depuis le 8 octobre 2015.