On dira ce qu’on voudra — qu’il faut des sapins en papier recyclé, interdire les crèches, tuer le père barbu au nez rouge, décapiter l’âne et le bœuf de plâtre, rayer le vinyle de Tino Rossi, offrir des vêtements de deuxième main (et ainsi priver Emmaüs d’aider ceux qui ont froid), savourer une bûche au tofu, revendre ses cadeaux sur eBay, brûler les films de Depardieu et Depardieu lui-même, il en restera toujours que la joie d’un gamin le jour de Noël est d’une immense et fragile beauté et nous rappelle à quel point nous l’avons perdue, cette joie, et avec elle notre capacité d’émerveillement. Joyeux Noël et belles Fêtes à tous.