Aurélie a l’élégance classique de Juanary Jones (Elizabeth Draper dans Mad Men) et le charme des femmes qui n’en usent pas, justement. Alors, quand elle écrit L’Impasse, c’est forcément avec une plume chic et des mots agréables, pour nous raconter, l’air de rien, l’aveuglement amoureux d’une femme à l’élégance classique et au charme discret (non, non, ce n’est pas autobiographique). Une histoire au suspens brillamment troussé. Un de ces textes à la construction vénéneuse, dont l’efficacité n’est pas sans rappeler l’illustre Celle qui n’était plus (Boileau-Narcejac), plus connu sous Les Diaboliques – au cinéma, et quelques grands crus de James Hadley Chase. Un bonheur, de s’être engagé dans cette impasse.
L’Impasse, d’Aurélie de Gubernatis, aux Éditions Héloise d’Ormesson. Déjà en librairie.