En entrant, tout droit, puis légèrement à gauche dans le couloir, trois pas de côté, en haut, un peu au milieu, à gauche du Petit carnet rouge de Sofia Lundberg et à droite de N’habite plus à l’adresse indiquée de Nicolas Delesalle, sur la quatrième étagère, se trouve La maison à droite de celle de ma grand mère, en vérité celle de Giacomo, traducteur de romans, présentement sur une traduction d’une nouvelle version (plus courte) de Moby Dick, lequel retourne dans sa Sardaigne natale où sa grand-mère est en train de mourir. Ce retour aux sources en dessous de la Corse et à gauche de l’Italie est prétexte à une formidable découverte de soi. Une réconciliation avec soi-même. Une échappée initiatique absolument charmante, drôle et tendre, bien nécessaire en ces temps de chemins rocailleux.
*La maison à droite de celle de ma grand-mère, de Michaël Uras. Éditions Préludes. En librairie depuis le 28 février 2018 et au Poche depuis le 27 mai 2020.